L’ensemble des indicateurs sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ESTACA, qui sont au cœur de la promesse de l’École, sont excellents : 95 % des jeunes ingénieurs trouvent un emploi dans les deux mois après l’obtention de leur diplôme et parmi eux, 92 % sont directement embauchés en CDI.
Un autre chiffre mérite d’être souligné qui n’est pas pris en compte dans le classement : 90 % des étudiants trouvent un emploi avant l’obtention de leur diplôme ! Cela dit quelque chose de la proximité de l’École avec les entreprises et des liens très étroits tissés avec le secteur industriel des transports. Autre fait marquant : le niveau de salaire des diplômés pour leur premier emploi a augmenté fortement cette année. C’est un signal fort, qui montre d’une part que le secteur des transports se porte bien et que l’expertise ESTACA est reconnue et valorisée par les professionnels.
L’École est classée 33e dans le classement général sur les 130 écoles d’ingénieurs françaises, alors que le même journal l’avait classée 8e en 2018.
Cette baisse est à relativiser et incite à la prudence devant les classements qui dépendent beaucoup des partis pris concernant les indicateurs choisis et les coefficients appliqués qui amènent des variations importantes d’une année sur l’autre.
La survalorisation du critère de l’entrepreneuriat cette année, a par exemple pénalisé l’ESTACA, alors même que ses résultats étaient meilleurs qu’en 2018 (L’Usine Nouvelle a doublé ce coefficient en 2019 alors que celui du salaire à l’embauche a diminué).
Par ailleurs le coefficient appliqué au critère international a augmenté or il se trouve que les diplômés de la dernière promotion se sont moins tournés vers l’international pour leur première expérience professionnelle. Cela s’explique en partie par la bonne santé et le dynamisme du secteur des transports et des nouvelles mobilités en France.
Enfin, en vue d’améliorer l’encadrement des élèves et l’innovation dans les méthodes pédagogiques, ESTACA a recruté en 2018 de nombreux enseignants supplémentaires qui n’assurent pas forcément d’activités de recherche pour se concentrer sur l’accompagnement étudiant. Or, pour l’Usine Nouvelle, le nombre d’enseignants qui assurent des activités de recherche est un critère de qualité de l’Ecole. Le ratio Enseignants/Enseignant-chercheurs qui reste excellent à l’ESTACA mais a baissé par rapport à 2018, a pénalisé l’Ecole dans le classement. Cela a eu un impact négatif sur la note de la recherche cette année. Ce n’est pourtant pas représentatif du dynamisme de l’ESTACA Lab et des chercheurs qui travaillent sur des projets qui préfigurent la mobilité de demain.
Les indicateurs qui concernent l’insertion professionnelle des étudiants, restent remarquables. L’ESTACA se classe 6e toutes écoles confondues sur ce paramètre.