Au cours de leur scolarité, les élèves en formation ingénieur par apprentissage spécialisé dans les véhicules, systèmes autonomes et connectés travaillent sur différents projets concrets pour mettre en application les compétences techniques et théoriques acquises en cours.
4 élèves de dernière année ont choisi de développer un projet d’essaim de drones autonomes. La difficulté réside dans le fait que les aéronefs doivent se déplacer, sans avoir de repères habituellement transmis par les données GPS, dans un environnement complexe.
Explications de Mehdi MCHAREK, enseignant-chercheur qui encadre ce projet :
« Dans le cadre de notre projet, nous cherchons à contrôler un essaim de drones, similaire à ceux utilisés dans des spectacles lumineux, mais pour des scénarios plus complexes. Actuellement, les drones de spectacle utilisent des systèmes GPS précis pour une navigation fluide. Cependant, dans des environnements difficiles tels que les opérations de sauvetage post-séisme ou les interventions en cas d’incendie, le GPS s’avère souvent inutilisable.
Ainsi, notre objectif est d’adapter une technique de localisation basée sur la vision par ordinateur, inspirée des dernières avancées en recherche. Cette approche repose sur la détection et l’utilisation d’ancrages visuels dans l’environnement pour permettre aux drones de se localiser de manière précise et robuste, même en l’absence de signaux GPS.
Dans la seconde phase du projet, nous avons pour objectif d’établir une communication entre les drones afin de partager les informations de localisation. Cette collaboration entre eux permettra non seulement d’améliorer la précision de la localisation, mais aussi d’assurer une navigation synchronisée et robuste de l’ensemble des drones. »
Urim, élève apprenti participant au projet, témoigne :
« Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est la difficulté technique. Le fait de réfléchir et de travailler des heures sur des problèmes techniques concrets. Et trouver des solutions ! Ces quelques mois nous ont permis de mettre en pratique nos connaissances techniques mais également de management et de gestion de projet, compétences indispensables pour devenir ingénieur. Nous nous sommes confrontés à la différence entre la théorie et la mise en œuvre réelle et finalement nous avons pu définir les avancées du projet et ce qu’il nous a appris mais également ce sur quoi nous devons encore nous améliorer. »